La Belgique artistique du XIX siècle : impressionnisme et autres avant-gardes

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes le 28 octobre 1883, à la taverne Guillaume, à Bruxelles. Ce jour-là, une réunion d’artistes pose les bases d’un cercle artistique d'avant-garde qui prend pour nom le Groupe des Vingt . Octave Maus, avocat, écrivain et critique en l’un des initiateur, c’est une grande figure de la scène culturelle belge, il sera le secrétaire de l’association. Les XX veulent lutter « pour la défense d'un art intransigeant » et représenter « l'insurrection consciente et organisée contre l'académisme ». Ils veulent batailler contre la routine. Aux expositions du groupe sont accueillis, et souvent révélés, des artistes encore inconnus dans leur propre pays. Les XX vont compter dans l'initiation de la vieille Europe aux arts modernes », et pourtant, note un chroniqueur de l’époque, « partout, on sentait la poudre, même aux assemblées ». En 1888, le quotidien libéral «Le courrier belge» écrit : « Le gouvernement a cru devoir prêter les locaux du Musée à une exhibition de mystificateurs qui se moquent du public, du bon goût et des bonnes mœurs ». A quoi ressemble la Belgique artistique au XIXe siècle ? De l’Impressionnisme aux autres avant-gardes, allons donc y faire un tour … Invitée : Anne Hustache, historienne de l’art. Sujets traités : Groupe des Vingt ,Octave Maus, artistes, peintres, mouvement, impressionnisme, belgique, art

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