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À la Une: Rafah entre espoir et désespoir

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Le Hamas qui dit hier accepter une trêve et l’armée israélienne qui, dans la foulée, bombarde Rafah au sud de Gaza. Que comprendre ? La presse internationale a les yeux rivés sur Rafah et tente de décrypter la situation. Ainsi pour le New York Times, « en fait, le Hamas n’a pas "accepté" un accord de cessez-le-feu, mais a plutôt fait une contre-offre à la proposition sur la table précédemment approuvée par les États-Unis et Israël - une contre-offre qui n’a pas été jugée acceptable en soi, mais qui est un signe de progrès. Dans le même temps, poursuit le quotidien américain, les frappes israéliennes à Rafah ne sont manifestement pas le début d’une opération d’envergure, dont la menace a été longtemps brandie, mais des représailles ciblées aux tirs de roquettes du Hamas qui ont tué quatre soldats israéliens au cours du week-end - et, avec l’avertissement aux civils, un moyen d’accroître la pression sur les négociateurs du Hamas ».

Dans le même temps, précise encore le New York Times, « le président Biden et son équipe tentent de négocier un accord qui, espèrent-ils, mettra un terme à la guerre (…). Les pourparlers devraient reprendre au Caire à un niveau technique, probablement demain mercredi. Cette fois, Israël a accepté d’envoyer une délégation pour examiner la contre-offre du Hamas ».

Action limitée ?

L’armée israélienne va-t-elle accentuer la pression sur Rafah ? Pour Haaretz à Tel Aviv, non, « pas si vite, disent certaines sources militaires israéliennes. Ce n’est pas encore le grand assaut sur Rafah. Il s’agit simplement d’une action "limitée". La prochaine étape, toujours selon le quotidien israélien, pourrait être un raid à relativement petite échelle ou une manœuvre israélienne visant à s’emparer de la zone située autour du point de passage entre Gaza et l’Égypte. Il pourrait s’agir d’une simple tentative de pression sur les dirigeants du Hamas pour qu’ils revoient à la baisse leurs exigences dans le cadre des pourparlers sur le cessez-le-feu ».

Offensive totale ?

Non, « trop c’est trop », rétorque le Jerusalem Post. Il faut envahir Rafah : « L’entrée à Rafah permettra à Israël d’affronter directement l’infrastructure terroriste qui constitue une menace existentielle pour ses citoyens. En établissant une présence à Rafah, Israël serait en mesure de réduire davantage la capacité du Hamas à lancer des attaques et à interrompre sa capacité à opérer en toute impunité. » Toujours selon le Jerusalem Post, « une opération à Rafah permettrait également de s’attaquer aux causes profondes du conflit et de jeter les bases d’un accord plus durable ».

C’est également l’opinion du Wall Street Journal : « Pourquoi Israël doit prendre Rafah, c’est le titre d’un édito du quotidien new-yorkais. Rafah abrite les dirigeants du Hamas, quatre bataillons terroristes, des otages et un poste frontière avec l’Égypte, à partir duquel le Hamas contrôle l’arrivée de l’aide et fait entrer en contrebande des fournitures militaires. C’est une ville cruciale pour l’avenir du groupe terroriste. Ce n’est que lorsque Rafah sera menacée de tomber que le Hamas sera prêt à livrer ses derniers otages. »

Alors, affirme encore le Wall Street Journal, « si Joe Biden veut un cessez-le-feu qui compte, il soutiendra Israël ».

La paix, un jour ?

A contrario, Libération à Paris veut croire à l’espoir d’une trêve. « L’annonce du Hamas hier soir ne signe pas la fin de la guerre, mais peut-être le début de l’espoir », affirme Libé. Reste que « jusqu’à présent, tempère le journal, Netanyahu et Sinwar, le chef suprême du Hamas, ont témoigné en commun de leur indifférence au sort de leurs populations. L’un pour la vie de ses otages et l’autre pour le sort de tous les Palestiniens de Gaza ».

En tout cas, il faudra bien arriver un jour à la paix : « Après la guerre, quel avenir attend les Israéliens et les Palestiniens ?, s’interroge le Washington Post. Gaza aura besoin d’une force internationale de stabilisation pour assurer la sécurité pendant et après le cessez-le-feu. Si les États-Unis et leurs alliés peuvent organiser cette force, des pays arabes seront probablement disposés à fournir des troupes. Mais ils ne le feront que si Israël accepte qu’il s’agisse de la première étape sur la voie d’un État palestinien. Netanyahu est réticent, tout comme de nombreux Israéliens. Mais c’est la voie vers un avenir où les relations avec tous les États arabes seront enfin "normalisées". Le jeu en vaut la chandelle. »

Enfin, pointe encore le Washington Post, « la gouvernance locale à Gaza constituera un autre défi urgent. La démilitarisation du Hamas est une autre exigence incontournable. Le Hamas ne devra plus jamais gouverner Gaza ».

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Dans le même temps, précise encore le New York Times, « le président Biden et son équipe tentent de négocier un accord qui, espèrent-ils, mettra un terme à la guerre (…). Les pourparlers devraient reprendre au Caire à un niveau technique, probablement demain mercredi. Cette fois, Israël a accepté d’envoyer une délégation pour examiner la contre-offre du Hamas ».

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L’armée israélienne va-t-elle accentuer la pression sur Rafah ? Pour Haaretz à Tel Aviv, non, « pas si vite, disent certaines sources militaires israéliennes. Ce n’est pas encore le grand assaut sur Rafah. Il s’agit simplement d’une action "limitée". La prochaine étape, toujours selon le quotidien israélien, pourrait être un raid à relativement petite échelle ou une manœuvre israélienne visant à s’emparer de la zone située autour du point de passage entre Gaza et l’Égypte. Il pourrait s’agir d’une simple tentative de pression sur les dirigeants du Hamas pour qu’ils revoient à la baisse leurs exigences dans le cadre des pourparlers sur le cessez-le-feu ».

Offensive totale ?

Non, « trop c’est trop », rétorque le Jerusalem Post. Il faut envahir Rafah : « L’entrée à Rafah permettra à Israël d’affronter directement l’infrastructure terroriste qui constitue une menace existentielle pour ses citoyens. En établissant une présence à Rafah, Israël serait en mesure de réduire davantage la capacité du Hamas à lancer des attaques et à interrompre sa capacité à opérer en toute impunité. » Toujours selon le Jerusalem Post, « une opération à Rafah permettrait également de s’attaquer aux causes profondes du conflit et de jeter les bases d’un accord plus durable ».

C’est également l’opinion du Wall Street Journal : « Pourquoi Israël doit prendre Rafah, c’est le titre d’un édito du quotidien new-yorkais. Rafah abrite les dirigeants du Hamas, quatre bataillons terroristes, des otages et un poste frontière avec l’Égypte, à partir duquel le Hamas contrôle l’arrivée de l’aide et fait entrer en contrebande des fournitures militaires. C’est une ville cruciale pour l’avenir du groupe terroriste. Ce n’est que lorsque Rafah sera menacée de tomber que le Hamas sera prêt à livrer ses derniers otages. »

Alors, affirme encore le Wall Street Journal, « si Joe Biden veut un cessez-le-feu qui compte, il soutiendra Israël ».

La paix, un jour ?

A contrario, Libération à Paris veut croire à l’espoir d’une trêve. « L’annonce du Hamas hier soir ne signe pas la fin de la guerre, mais peut-être le début de l’espoir », affirme Libé. Reste que « jusqu’à présent, tempère le journal, Netanyahu et Sinwar, le chef suprême du Hamas, ont témoigné en commun de leur indifférence au sort de leurs populations. L’un pour la vie de ses otages et l’autre pour le sort de tous les Palestiniens de Gaza ».

En tout cas, il faudra bien arriver un jour à la paix : « Après la guerre, quel avenir attend les Israéliens et les Palestiniens ?, s’interroge le Washington Post. Gaza aura besoin d’une force internationale de stabilisation pour assurer la sécurité pendant et après le cessez-le-feu. Si les États-Unis et leurs alliés peuvent organiser cette force, des pays arabes seront probablement disposés à fournir des troupes. Mais ils ne le feront que si Israël accepte qu’il s’agisse de la première étape sur la voie d’un État palestinien. Netanyahu est réticent, tout comme de nombreux Israéliens. Mais c’est la voie vers un avenir où les relations avec tous les États arabes seront enfin "normalisées". Le jeu en vaut la chandelle. »

Enfin, pointe encore le Washington Post, « la gouvernance locale à Gaza constituera un autre défi urgent. La démilitarisation du Hamas est une autre exigence incontournable. Le Hamas ne devra plus jamais gouverner Gaza ».

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