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Mpox en RDC: la sensibilisation pour enrayer le virus à Miti-Murhesa, foyer de l’épidémie [1/3]
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Cette infection virale qui s’est d’abord transmise des animaux aux hommes, se transmet aujourd’hui d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit. Dans la province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC, la province où les cas de Mpox sont les plus nombreux, des progrès pour combattre la maladie ont été faits. Mais elle est toujours là et parfois les réticences à se faire soigner aussi. Alors pour une victoire totale contre le Mpox, le combat continue contre les rumeurs et la stigmatisation qui peuvent retarder les consultations.
De notre envoyée spéciale à Miti-Murhesa,
Sous une pluie battante, des relais communautaires font du porte-à-porte. Mabintou a intégré l’équipe il y a quelques semaines. Depuis qu’elle est sortie de l’hôpital où elle avait été admise, atteinte du Mpox. Son rôle ? Convaincre les membres de sa communauté, les Pygmés, de se soigner ou se vacciner. « Auparavant, aucun Pygmé pouvait se faire vacciner. Peut-être à cause de coutumes et nos traditions. Mais aujourd’hui, grâce à la sensibilisation, nous allons nous faire vacciner. »
La jeune femme est accompagnée d'Elias Baraka Mugareka qui affirme qu’en venant toquer aux portes des habitants de Miti-Murhesa : « Nous voulons stopper cette épidémie de Mpox qui fait encore des ravages dans notre communauté. » Lorsque l’épidémie a flambé dans la région, à la fin de l’été 2024, les rumeurs allaient bon train. « Certaines personnes faisaient courir toutes sortes de rumeurs concernant le vaccin Mpox, que c’était un mauvais un vaccin, qu’on l’avait introduit pour exterminer les Congolais et plus particulièrement les jeunes et qu’ils pourraient devenir stériles », explique Elias Baraka Mugareka
Faire de la prévention
Il faut dire que dès le départ, la maladie avait mauvaise réputation. C’est à Kamituga, une localité à environ 300 km de Miti-Murhesa, que le virus a été repéré pour la première fois. Il s’est rapidement propagé, notamment dans les nombreuses maisons de passe de cette cité minière. Et puis, avec le déplacement de populations, la maladie est ensuite arrivée à Miti-Muhresa, où elle a explosé, jusqu’à faire de la zone le principal foyer de l’épidémie.
Alors pour y remédier, certaines ONG axent leur soutien sur la prévention, notamment avec des spots pour la radio. « Actuellement, nous utilisons 37 radios à travers toute la province, explique Robert Kahumula, chargé de la lutte contre la Mpox pour ReMeD, une ONG congolaise soutenu par Unicef. Nous organisons également des campagnes auprès de "groupes-cible", par exemple les professionnels du sexe, nous utilisons des dialogues communautaires ainsi que des tribunes d’expression populaires. »
Dans cette zone de santé, les réticences sur la maladie ont diminué, tout comme le nombre de cas, Mais elle est toujours là, rappellent les autorités médicales.
À lire aussiRDC: la maladie Mpox en recul dans le Sud-Kivu
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Cette infection virale qui s’est d’abord transmise des animaux aux hommes, se transmet aujourd’hui d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit. Dans la province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC, la province où les cas de Mpox sont les plus nombreux, des progrès pour combattre la maladie ont été faits. Mais elle est toujours là et parfois les réticences à se faire soigner aussi. Alors pour une victoire totale contre le Mpox, le combat continue contre les rumeurs et la stigmatisation qui peuvent retarder les consultations.
De notre envoyée spéciale à Miti-Murhesa,
Sous une pluie battante, des relais communautaires font du porte-à-porte. Mabintou a intégré l’équipe il y a quelques semaines. Depuis qu’elle est sortie de l’hôpital où elle avait été admise, atteinte du Mpox. Son rôle ? Convaincre les membres de sa communauté, les Pygmés, de se soigner ou se vacciner. « Auparavant, aucun Pygmé pouvait se faire vacciner. Peut-être à cause de coutumes et nos traditions. Mais aujourd’hui, grâce à la sensibilisation, nous allons nous faire vacciner. »
La jeune femme est accompagnée d'Elias Baraka Mugareka qui affirme qu’en venant toquer aux portes des habitants de Miti-Murhesa : « Nous voulons stopper cette épidémie de Mpox qui fait encore des ravages dans notre communauté. » Lorsque l’épidémie a flambé dans la région, à la fin de l’été 2024, les rumeurs allaient bon train. « Certaines personnes faisaient courir toutes sortes de rumeurs concernant le vaccin Mpox, que c’était un mauvais un vaccin, qu’on l’avait introduit pour exterminer les Congolais et plus particulièrement les jeunes et qu’ils pourraient devenir stériles », explique Elias Baraka Mugareka
Faire de la prévention
Il faut dire que dès le départ, la maladie avait mauvaise réputation. C’est à Kamituga, une localité à environ 300 km de Miti-Murhesa, que le virus a été repéré pour la première fois. Il s’est rapidement propagé, notamment dans les nombreuses maisons de passe de cette cité minière. Et puis, avec le déplacement de populations, la maladie est ensuite arrivée à Miti-Muhresa, où elle a explosé, jusqu’à faire de la zone le principal foyer de l’épidémie.
Alors pour y remédier, certaines ONG axent leur soutien sur la prévention, notamment avec des spots pour la radio. « Actuellement, nous utilisons 37 radios à travers toute la province, explique Robert Kahumula, chargé de la lutte contre la Mpox pour ReMeD, une ONG congolaise soutenu par Unicef. Nous organisons également des campagnes auprès de "groupes-cible", par exemple les professionnels du sexe, nous utilisons des dialogues communautaires ainsi que des tribunes d’expression populaires. »
Dans cette zone de santé, les réticences sur la maladie ont diminué, tout comme le nombre de cas, Mais elle est toujours là, rappellent les autorités médicales.
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