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Le mot, de Victor Hugo, lu par André Dussolier
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Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites ! Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes ; TOUT, la haine et le deuil ! Et ne m’objectez pas Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas. Écoutez bien ceci : tête-à-tête, en pantoufle, Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle, Vous dites à l’oreille du plus mystérieux De vos amis de cœur ou si vous aimez mieux, Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire, Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre, Un mot désagréable à quelque individu. Ce MOT — que vous croyez qu'on n’a pas entendu, Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre — Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre ; Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ; Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main, De bons souliers ferrés, un passeport en règle ; Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle ! Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera ; Il suit le quai, franchit la place, et cætera Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues, Et va, tout à travers un dédale de rues, Droit chez le citoyen dont vous avez parlé. Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé, Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe, Entre, arrive et railleur, regardant l’homme en face Dit : « Me voilà ! Je sors de la bouche d’un tel. » Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel.
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Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites ! Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes ; TOUT, la haine et le deuil ! Et ne m’objectez pas Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas. Écoutez bien ceci : tête-à-tête, en pantoufle, Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle, Vous dites à l’oreille du plus mystérieux De vos amis de cœur ou si vous aimez mieux, Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire, Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre, Un mot désagréable à quelque individu. Ce MOT — que vous croyez qu'on n’a pas entendu, Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre — Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre ; Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ; Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main, De bons souliers ferrés, un passeport en règle ; Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle ! Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera ; Il suit le quai, franchit la place, et cætera Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues, Et va, tout à travers un dédale de rues, Droit chez le citoyen dont vous avez parlé. Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé, Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe, Entre, arrive et railleur, regardant l’homme en face Dit : « Me voilà ! Je sors de la bouche d’un tel. » Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel.
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Au comptoir
Music harmony 4 dummies
Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites ! Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes ; TOUT, la haine et le deuil ! Et ne m’objectez pas Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas. Écoutez bien ceci : tête-à-tête, en pantoufle, Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle, Vous dites à l’oreille du plus mystérieux De vos amis de cœur ou si vous aimez mieux, Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire, Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre, Un mot désagréable à quelque individu. Ce MOT — que vous croyez qu'on n’a pas entendu, Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre — Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre ; Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ; Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main, De bons souliers ferrés, un passeport en règle ; Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle ! Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera ; Il suit le quai, franchit la place, et cætera Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues, Et va, tout à travers un dédale de rues, Droit chez le citoyen dont vous avez parlé. Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé, Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe, Entre, arrive et railleur, regardant l’homme en face Dit : « Me voilà ! Je sors de la bouche d’un tel. » Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel.…
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1 Le bouquiniste Mendel 1:26:37
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1:26:37Dans les faubourgs de Vienne, quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale. Pris d'une impression de déjà-vu, un homme se rend compte qu'il se trouve dans le café Gluck (angle de l'Alserstrasse), refait à neuf depuis, où il avait coutume de rencontrer le bouquiniste Jacob Mendel, alors qu'il cherchait des documents pour faire des recherches sur le mesmérisme. Il apprend alors de la bouche de Madame Sporschil, la vieille « femme des lavabos », la fin pitoyable de l'homme, qui de son vivant était un véritable catalogue vivant, capable d'enregistrer et de retrouver les références d'un nombre incommensurable de livres. Trop vieux pour avoir été appelé sous les drapeaux, et ne lisant pas les journaux, Mendel n'était pas au courant du déclenchement de la guerre. Aussi, celui-ci continuait sa correspondance avec les pays ennemis, se plaignant entre autres de ne pas recevoir les catalogues de collections qu'il avait demandés. Convoqué par la police secrète, il s'avère être ressortissant russe, et passe une bonne partie de la guerre dans un camp de concentration, avant d'en être libéré du fait de ses hautes relations. Mais, cassé par cette accusation, il ne parviendra jamais à refaire son travail comme par le passé, et finira par mourir sans le sou. Le dernier ouvrage qu'il ait eu dans les mains, et qui restera finalement dans la poche de Madame Sporschil, est le deuxième tome du Bibliotheca Germanorum erotica et curiosa de Hayn.…
Suite à son appel de détresse, le commandant du vol DC-132 doit maintenant négocier avec le commandant McCoy de l'armée canadienne qui le presse de prendre la route de Kuujjuaq faute de quoi il a reçu l'ordre d'abattre l'appareil.
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Au comptoir
-Qu'est ce qu'il a votre passagé? -Il a une lime à ongles! -Une lime à ongles? -Ouais ouais, il est en train de se limer les ongles avec une lime à ongles dans MON avion! -Ben j'vois pas le problème?! -Ben vous savez bien que c'est interdit! -Ouais mais faut pas exagérer -Faux pas exagérer, si il me creuve les yeux c'est qui qui va piloter l'avion?…
A
Au comptoir
San-Antonio est en vacances à Saint-Turluru-le-Haut avec Félicie, sa brave femme de mère. Ils sont descendus à l'Hôtel du Vieux Donjon et de la Nouvelle Mairie Réunis, à côté du « Trou du Cru »… Saint-Turluru-le-Haut, pas très loin de Bellecombe, la « grande ville » la plus proche. On est en campagne électorale pour les législatives. le candidat PCF est assassiné ! Peu après, c'est au tour de celui de l'UNR… Or lui, notre commissaire national, vous le connaissez, il va falloir qu'il s'y colle, plus ou moins officiellement, au grand plaisir du commissaire local Conrouge ; et tout à fait officiellement quand Béru lui apportera son ordre de mission signé du Boss… Pour les besoins de l'enquête, un nouveau candidat viendra briguer les suffrages des bellecombais et des bellecombaises (je sais, c'est nul, mais moi ça me fait marrer…), Alexandre Benoit Bérurier soi-même.…
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Au comptoir
1 Le gala des emplumés 1:56:15
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1:56:15Sans aucun doute le plus sexe depuis le début des aventures du célèbre commissaire… Mais bon ! La mission s'y prête un peu tout de même, voyez donc : ça démarre par un coquetèle à la maison poulaga. Trente piges de bons et loyaux services pour le Boss. Ça s'arrose ! Et le ministre est présent, qui y va de son discours brosse à reluire. le Boss exulte… Reste qu'entre deux coupes de champagne, il propose à notre commissaire national une mission bien particulière : séduire et devenir l'amant, façon Ruy Blas, d'une dénommée Monica Mikaël, la cinquantaine bien entamée… Nous y voilà. Pourquoi ? le vieux en fait mystère……
A
Au comptoir
Ce roman, sous-titré « Les révélations de San-Antonio », contient en fait 2 épisodes : 1/ Réglez-lui son compte 2/ Une tonne de cadavres
Mr le Président je vous dédicace ce post et vous invite à venir manger une banane ou une orange à la maison ( si vous avez oublié quand on épluche une orange ça pique les doigts et avec la peau vous pouvez même faire de la marmelade ).
Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots ! Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sûres, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir ! J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. – Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux… Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ; Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets ! J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : – Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ? Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer ! Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai. Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons. -- Arthur Rimbaud…
A
Au comptoir
C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. -- Arthur Rimbaud…
Hey vous Carpentier, pouvez pas ralentir ?
Une série culte !
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