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Pourquoi la ville de Paris se soulève-t-elle de 40cm tous les jours ?

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Le phénomène par lequel la croûte terrestre se déforme sous l'influence de la Lune et du Soleil est appelé "marée terrestre". Comme les océans, la croûte terrestre est soumise à une force d'attraction gravitationnelle exercée par ces deux astres. Lorsque la Lune et le Soleil exercent leur influence gravitationnelle, ils provoquent une déformation de la surface terrestre, créant des "vagues" qui s’étendent dans la croûte solide.

La Lune, étant plus proche de la Terre, exerce une influence particulièrement importante. En effet, la force gravitationnelle attire légèrement la croûte terrestre vers elle, ce qui cause une "bosse" sur la surface terrestre sous son influence directe, tandis que la partie opposée de la Terre subit une déformation similaire due aux forces d'inertie. Le Soleil, bien qu’à une plus grande distance, participe également à cet effet en agissant de manière combinée avec la Lune pour augmenter ou diminuer cette élévation.

Ce soulèvement n’est pas aussi visible que dans les océans, mais il est mesurable grâce aux outils de géodésie et de satellites, et il peut atteindre environ 40 centimètres dans des zones continentales comme Paris. Ce mouvement de montée et de descente est donc un "soulèvement maréique terrestre", semblable à la marée océanique, mais appliqué à la matière solide de la croûte terrestre. En conséquence, des villes et des terrains s'élèvent et redescendent légèrement au fil de la journée en suivant le cycle de la marée terrestre, lié à la position de la Lune et du Soleil.

Ce phénomène a également des implications sur la tectonique des plaques et sur certains mouvements sismiques, en exerçant une pression variable sur les failles géologiques.

Pour conclure, saviez-vous que la taille de la Tour Eiffel varie avec la température en raisoncette fois de la dilatation thermique, un phénomène physique qui affecte tous les matériaux, y compris le métal dont est faite la tour. La dilatation thermique se produit lorsque les atomes d'un matériau s'agitent davantage en raison de la chaleur, augmentant ainsi la distance entre eux et provoquant une expansion de la structure.

En été, sous l'effet de la chaleur, le métal (en l'occurrence, le fer de la Tour Eiffel) se dilate, ce qui peut augmenter la hauteur de la tour de quelques centimètres. En hiver, lorsque les températures baissent, le métal se contracte et la tour rétrécit légèrement. Cette variation est minime mais mesurable, atteignant généralement jusqu'à 15 centimètres de différence entre les jours les plus chauds et les plus froids.

Ce phénomène est amplifié par la grande taille de la Tour Eiffel (330 mètres) et les propriétés de dilatation du fer, un matériau sensible aux variations de température. C'est un exemple spectaculaire de la manière dont les structures métalliques sont affectées par les conditions climatiques.



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Le phénomène par lequel la croûte terrestre se déforme sous l'influence de la Lune et du Soleil est appelé "marée terrestre". Comme les océans, la croûte terrestre est soumise à une force d'attraction gravitationnelle exercée par ces deux astres. Lorsque la Lune et le Soleil exercent leur influence gravitationnelle, ils provoquent une déformation de la surface terrestre, créant des "vagues" qui s’étendent dans la croûte solide.

La Lune, étant plus proche de la Terre, exerce une influence particulièrement importante. En effet, la force gravitationnelle attire légèrement la croûte terrestre vers elle, ce qui cause une "bosse" sur la surface terrestre sous son influence directe, tandis que la partie opposée de la Terre subit une déformation similaire due aux forces d'inertie. Le Soleil, bien qu’à une plus grande distance, participe également à cet effet en agissant de manière combinée avec la Lune pour augmenter ou diminuer cette élévation.

Ce soulèvement n’est pas aussi visible que dans les océans, mais il est mesurable grâce aux outils de géodésie et de satellites, et il peut atteindre environ 40 centimètres dans des zones continentales comme Paris. Ce mouvement de montée et de descente est donc un "soulèvement maréique terrestre", semblable à la marée océanique, mais appliqué à la matière solide de la croûte terrestre. En conséquence, des villes et des terrains s'élèvent et redescendent légèrement au fil de la journée en suivant le cycle de la marée terrestre, lié à la position de la Lune et du Soleil.

Ce phénomène a également des implications sur la tectonique des plaques et sur certains mouvements sismiques, en exerçant une pression variable sur les failles géologiques.

Pour conclure, saviez-vous que la taille de la Tour Eiffel varie avec la température en raisoncette fois de la dilatation thermique, un phénomène physique qui affecte tous les matériaux, y compris le métal dont est faite la tour. La dilatation thermique se produit lorsque les atomes d'un matériau s'agitent davantage en raison de la chaleur, augmentant ainsi la distance entre eux et provoquant une expansion de la structure.

En été, sous l'effet de la chaleur, le métal (en l'occurrence, le fer de la Tour Eiffel) se dilate, ce qui peut augmenter la hauteur de la tour de quelques centimètres. En hiver, lorsque les températures baissent, le métal se contracte et la tour rétrécit légèrement. Cette variation est minime mais mesurable, atteignant généralement jusqu'à 15 centimètres de différence entre les jours les plus chauds et les plus froids.

Ce phénomène est amplifié par la grande taille de la Tour Eiffel (330 mètres) et les propriétés de dilatation du fer, un matériau sensible aux variations de température. C'est un exemple spectaculaire de la manière dont les structures métalliques sont affectées par les conditions climatiques.



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Ce phénomène intrigue, car ce nom semble omniprésent, sans explication évidente. Pourtant, son origine est à la croisée de l’histoire du tabac, du marketing et de la culture populaire. 1. Une référence à une marque de cigarettes Le principal facteur expliquant cette prolifération du nom "Balto" vient d’une ancienne marque de cigarettes. Produites par la Seita (Société d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes), les cigarettes Baltic étaient populaires en France au début du XXᵉ siècle. Leur nom s’inspirait probablement de la mer Baltique, évoquant des origines nordiques et un vent frais. Au fil du temps, Baltic est devenu Balto, un surnom plus simple et plus accrocheur. Les bureaux de tabac, souvent liés aux grandes marques de tabac, ont commencé à adopter ce nom en raison de la notoriété de ces cigarettes. 2. Une stratégie de marketing indirecte Dans une époque où la publicité pour le tabac était plus souple, les fabricants cherchaient à renforcer la visibilité de leurs produits. En nommant des bureaux de tabac "Le Balto", les gérants mettaient en avant une marque connue, attirant ainsi les fumeurs habitués à acheter cette référence. Même après la disparition des cigarettes Balto, ce nom est resté ancré dans la culture des bureaux de tabac, un peu comme un héritage commercial. 3. Une référence au chien légendaire ? Un autre élément contribue à la persistance du nom : le célèbre chien Balto, héros de l’histoire américaine. Ce husky sibérien a sauvé un village d’Alaska en 1925 en transportant un sérum contre la diphtérie à travers une tempête de neige. Son nom est devenu célèbre à travers les films et la culture populaire. Il est possible que certains patrons de tabac aient adopté ce nom en hommage au chien, ou parce qu’il évoquait la fidélité, la force et l’aventure, des valeurs attractives pour un commerce de proximité. 4. Un nom devenu un classique Avec le temps, "Le Balto" est devenu un nom générique associé aux bureaux de tabac en France, à l’image des "Cafés du Commerce". Même sans référence directe aux cigarettes d’origine, il continue d’être utilisé, notamment parce qu’il est court, évocateur et familier. Conclusion Si de nombreux bureaux de tabac s’appellent "Le Balto", c’est principalement en raison d’une ancienne marque de cigarettes qui a marqué son époque. Le nom a survécu grâce à son ancrage dans la culture populaire et sa simplicité, devenant une référence incontournable des petits commerces de proximité en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
La théorie selon laquelle Jésus aurait été un philosophe grec repose sur plusieurs hypothèses et interprétations, bien que cette idée soit loin d’être consensuelle dans les milieux académiques. Elle repose sur l’idée que son enseignement aurait été influencé par la philosophie grecque, voire qu’il aurait été formé dans une tradition philosophique proche du cynisme ou du stoïcisme. Voyons les principaux arguments avancés par cette théorie. 1. Jésus et la philosophie grecque : quels parallèles ? Certains chercheurs ont noté des similitudes entre les enseignements de Jésus et certaines écoles de pensée grecques, notamment : - Le cynisme : Cette école, fondée par Antisthène (disciple de Socrate), prônait une vie simple, le rejet des richesses et des conventions sociales. Les cyniques, comme Diogène de Sinope, vivaient dans la pauvreté, méprisaient les institutions et prônaient une vie en accord avec la nature et la vérité. On retrouve des échos de cette pensée dans les paroles de Jésus, qui encourage ses disciples à abandonner leurs biens matériels et à suivre un mode de vie détaché de l’opulence (cf. Matthieu 6:19-21). - Le stoïcisme : Fondé par Zénon de Citium, ce courant philosophique enseignait le contrôle des émotions, la maîtrise de soi et l’acceptation du destin avec sérénité. L'idée de pardonner ses ennemis et de rester impassible face aux épreuves, très présente dans le message de Jésus, rappelle des principes stoïciens. - L’analogie avec Socrate : Comme Jésus, Socrate enseignait de manière orale, se méfiait des institutions religieuses et politiques et acceptait la mort avec calme. Tous deux ont été accusés de corrompre la jeunesse et d’aller à l’encontre des croyances dominantes. 2. Jésus a-t-il été exposé à la pensée grecque ? Historiquement, il existe plusieurs raisons de penser que Jésus aurait pu être influencé, directement ou indirectement, par la culture grecque : - La Galilée, une région hellénisée : À l’époque de Jésus, la Palestine faisait partie de l’Empire romain, mais était encore fortement marquée par l’hellénisation, initiée par Alexandre le Grand au IVe siècle av. J.-C. Des villes comme Sepphoris, non loin de Nazareth, étaient des centres de culture grecque où les idées philosophiques circulaient. - Le contact avec des Grecs : Dans les Évangiles, on évoque des Grecs cherchant à rencontrer Jésus (Jean 12:20-21), et certaines paraboles (comme celle du bon Samaritain) suggèrent une ouverture vers un auditoire plus large que la seule communauté juive. - L’emploi du grec : Bien que Jésus ait principalement parlé l’araméen, le grec était la langue véhiculaire de l’époque en Méditerranée orientale. Certains chercheurs pensent qu’il aurait pu comprendre le grec et avoir accès aux idées philosophiques grecques 3. Une thèse controversée Si ces parallèles sont intéressants, la majorité des historiens et des théologiens réfutent l’idée que Jésus était un philosophe grec : - Un prophète juif avant tout : Jésus s’inscrit dans la tradition des prophètes juifs, citant les Écritures hébraïques et se positionnant dans un cadre religieux spécifique. Son enseignement repose sur des concepts comme le Royaume de Dieu, qui n’a pas d’équivalent direct dans la philosophie grecque. - Différence de méthode : Contrairement aux philosophes grecs, qui développaient des systèmes de pensée argumentés, Jésus enseignait principalement par des paraboles et des actes symboliques. - Un message eschatologique : Là où la philosophie grecque cherchait souvent la sagesse et la vertu dans cette vie, Jésus annonce un bouleversement imminent du monde et l’instauration du règne divin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
Beaucoup affirment que le café a un goût supérieur lorsqu’il est bu dans une tasse en céramique plutôt que dans un gobelet en plastique, en verre ou en métal. Cette impression n’est pas qu’une question de préférence personnelle : des raisons physiques, thermiques et psychologiques expliquent cette différence. 1. La neutralité du matériau La céramique est un matériau non poreux, ce qui signifie qu’elle n’absorbe pas les arômes ni ne libère de substances pouvant altérer le goût du café. Contrairement à certains plastiques qui peuvent libérer des composés comme le bisphénol A (BPA) ou à l’inox qui peut donner une légère saveur métallique, la céramique préserve l’intégrité des arômes du café. Une étude publiée dans le Journal of Food Science (2014) a montré que la perception du goût d’un liquide peut être influencée par le matériau du contenant. Les tests sensoriels ont révélé que les participants trouvaient le café plus équilibré et plus doux lorsqu’il était bu dans une tasse en céramique, comparé à un gobelet en plastique ou en métal. 2. La rétention thermique La céramique a une meilleure inertie thermique que le verre ou le plastique. Elle retient mieux la chaleur, permettant au café de rester chaud plus longtemps. Cela évite les variations de température qui peuvent affecter l’extraction des arômes et modifier la perception des saveurs. À l’inverse, un gobelet en plastique ou en papier est souvent trop fin et ne retient pas bien la chaleur, ce qui entraîne un refroidissement rapide et peut altérer la dégustation. 3. L’impact psychologique de la couleur et du toucher Selon une étude de Van Doorn et al. (2016), publiée dans Food Quality and Preference, la couleur du contenant influence la perception des saveurs. Une tasse blanche, par exemple, accentue les notes amères du café, tandis qu’une tasse plus foncée mettrait en avant les notes douces et sucrées. De plus, le toucher d’une tasse en céramique, plus agréable et plus isolant, contribue à une expérience sensorielle plus plaisante, renforçant la perception de qualité du café. Conclusion Oui, le café a objectivement un meilleur goût dans une tasse en céramique en raison de la neutralité du matériau, de la rétention thermique et de l’impact psychologique sur la perception des saveurs. Pour une expérience optimale, privilégiez une tasse en céramique épaisse et préchauffée avant de servir votre café ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
L’idée selon laquelle les femmes parleraient plus que les hommes est un stéréotype largement répandu. Certaines affirmations, souvent relayées par les médias ou des ouvrages populaires, suggèrent que les femmes prononceraient trois fois plus de mots par jour que les hommes. Mais que disent les études scientifiques sur cette question ? Les données scientifiques Une étude majeure de 2007 menée par Mehl et al., publiée dans Science, a examiné cette question de manière empirique. Les chercheurs ont équipé 396 participants (hommes et femmes) d’un enregistreur portable captant leurs conversations tout au long de la journée. Résultat : - Les femmes prononçaient en moyenne 16 215 mots par jour - Les hommes prononçaient en moyenne 15 669 mots par jour La différence de 546 mots est statistiquement insignifiante, ce qui contredit l’idée d’un écart majeur entre les sexes en termes de quantité de parole. Variations contextuelles et individuelles Si les hommes et les femmes parlent en moyenne autant, le contexte joue un rôle déterminant. Des recherches montrent que les femmes tendent à parler plus dans des contextes sociaux ou intimes, tandis que les hommes dominent souvent la parole dans des environnements formels (réunions, débats, etc.). Une méta-analyse de Leaper et Ayres (2007) suggère que les hommes sont plus enclins à monopoliser la parole lorsqu’il s’agit de prise de décision ou d’autorité. D’autres travaux, comme ceux de James & Drakich (1993), montrent que dans les conversations mixtes, les hommes interrompent plus souvent les femmes et parlent davantage dans des contextes publics, tandis que les femmes parlent plus en privé. Pourquoi ce stéréotype persiste-t-il ? L’origine du mythe selon lequel les femmes parleraient plus trouve probablement ses racines dans des perceptions biaisées et des normes sociales. Une étude de Mulac et al. (2001) a révélé que les gens perçoivent souvent le discours féminin comme plus prolixe, même lorsqu'il ne l'est pas objectivement. Conclusion Les preuves scientifiques montrent que les hommes et les femmes parlent en moyenne autant. Les différences observées sont davantage liées au contexte qu'au sexe biologique. Ce mythe persiste en raison de biais cognitifs et de normes culturelles, mais il est largement démenti par les études empiriques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
Le château emblématique de Disney, que l’on retrouve dans les parcs d’attractions et dans l’introduction des films, semble tout droit sorti d’un conte de fées. Pourtant, son architecture féerique puise directement son inspiration dans des châteaux bien réels, notamment le château de Neuschwanstein, en Allemagne. Neuschwanstein : le château du roi fou Situé en Bavière, le château de Neuschwanstein est l’œuvre du roi Louis II de Bavière, souvent surnommé le "roi fou". Passionné par les contes et la musique de Wagner, il voulait construire un château qui ressemble à un décor d’opéra. Construit au XIXᵉ siècle, il ne servait pas à des fins défensives mais était conçu comme une œuvre d’art habitée. Avec ses tours élancées, ses fresques féeriques et son décor médiéval idéalisé, il est devenu la principale source d’inspiration du château de la Belle au bois dormant à Disneyland. Louis II ne verra jamais son rêve achevé : il meurt dans des circonstances mystérieuses en 1886, retrouvé noyé dans un lac. Son château, lui, deviendra l’un des plus visités au monde et inspirera Walt Disney. D’autres influences surprenantes Si Neuschwanstein est l’inspiration principale, d’autres châteaux ont influencé Disney : - Le Mont-Saint-Michel : la silhouette féérique de l’abbaye entourée de brume a inspiré la vision de châteaux perchés sur des rochers dans plusieurs films d’animation. - Le château de Pierrefonds (France) : ses tours imposantes et ses toits en ardoise rappellent certaines caractéristiques du château Disney. - Le château de Chillon (Suisse) : il aurait influencé l’esthétique des châteaux de La Belle et la Bête et de La Reine des Neiges. Un château aux secrets bien gardés Dans les parcs Disney, les châteaux ne sont pas que de simples décors : - Ils sont construits avec une illusion d’optique appelée "perspective forcée" : les étages supérieurs sont plus petits que les inférieurs, ce qui donne une impression de grandeur irréelle. - Certains contiennent des pièces secrètes ! Celui de Disneyland Paris cache la Galerie de la Belle au Bois Dormant, avec des vitraux animés. Le château Disney n’est pas seulement une invention de conte de fées, il est le reflet de châteaux bien réels, riches d’histoires mystérieuses et de merveilles architecturales. Une magie qui, décidément, s’inspire du passé pour enchanter le présent ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
"Teddy Bear" en anglais, doit son nom au 26ᵉ président des États-Unis, Theodore "Teddy" Roosevelt. L’histoire de cette appellation remonte à un épisode survenu en novembre 1902, lors d’une partie de chasse dans l’État du Mississippi, qui a marqué l’imaginaire populaire. 1. L’anecdote de la chasse et l’origine du nom En 1902, le gouverneur du Mississippi, Andrew H. Longino, invite Theodore Roosevelt à une partie de chasse à l’ours. Après plusieurs heures sans succès, des membres de l’expédition capturent un petit ours noir et l’attachent à un arbre pour offrir au président la possibilité de tirer. Roosevelt, trouvant ce geste contraire à l’éthique de la chasse, refuse de tuer l’animal. Il demande que l’ours soit abattu pour mettre fin à ses souffrances, mais refuse d’en faire un trophée de chasse. Cette scène, relayée par la presse, inspire Clifford Berryman, caricaturiste du Washington Post, qui publie un dessin humoristique intitulé "Drawing the Line in Mississippi", représentant Roosevelt refusant de tirer sur l’ours attaché. Le dessin devient célèbre et l’image d’un petit ours attendrissant se propage rapidement. 2. La naissance du "Teddy Bear" À la même époque, un couple d’immigrés russes installés à New York, Morris et Rose Michtom, fabriquent des jouets en peluche dans leur boutique de Brooklyn. Inspirés par la caricature de Berryman, ils créent un ours en peluche qu’ils nomment "Teddy’s Bear", en hommage à Roosevelt. Avant de commercialiser leur création, ils demandent la permission du président, qui accepte volontiers. Le jouet connaît un immense succès et les Michtom fondent la Ideal Novelty and Toy Company, qui deviendra l’un des plus grands fabricants de jouets des États-Unis. Parallèlement, en Allemagne, la société Steiff, dirigée par Margarete Steiff, développe son propre ours en peluche, qui séduit le marché européen. 3. Un jouet emblématique L’engouement pour le Teddy Bear grandit rapidement et dépasse les frontières américaines. Dès le début du XXᵉ siècle, l’ours en peluche devient un compagnon indispensable pour les enfants. Aujourd’hui, il reste un symbole de tendresse et de réconfort, incarnant une figure intemporelle du monde du jouet. Ainsi, l’ours en peluche "Teddy" doit son nom à un président américain, dont le simple geste de compassion a marqué l’histoire du jouet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
Beaucoup affirment que le café a un goût supérieur lorsqu’il est bu dans une tasse en céramique plutôt que dans un gobelet en plastique, en verre ou en métal. Cette impression n’est pas qu’une question de préférence personnelle : des raisons physiques, thermiques et psychologiques expliquent cette différence. 1. La neutralité du matériau La céramique est un matériau non poreux, ce qui signifie qu’elle n’absorbe pas les arômes ni ne libère de substances pouvant altérer le goût du café. Contrairement à certains plastiques qui peuvent libérer des composés comme le bisphénol A (BPA) ou à l’inox qui peut donner une légère saveur métallique, la céramique préserve l’intégrité des arômes du café. Une étude publiée dans le Journal of Food Science (2014) a montré que la perception du goût d’un liquide peut être influencée par le matériau du contenant. Les tests sensoriels ont révélé que les participants trouvaient le café plus équilibré et plus doux lorsqu’il était bu dans une tasse en céramique, comparé à un gobelet en plastique ou en métal. 2. La rétention thermique La céramique a une meilleure inertie thermique que le verre ou le plastique. Elle retient mieux la chaleur, permettant au café de rester chaud plus longtemps. Cela évite les variations de température qui peuvent affecter l’extraction des arômes et modifier la perception des saveurs. À l’inverse, un gobelet en plastique ou en papier est souvent trop fin et ne retient pas bien la chaleur, ce qui entraîne un refroidissement rapide et peut altérer la dégustation. 3. L’impact psychologique de la couleur et du toucher Selon une étude de Van Doorn et al. (2016), publiée dans Food Quality and Preference, la couleur du contenant influence la perception des saveurs. Une tasse blanche, par exemple, accentue les notes amères du café, tandis qu’une tasse plus foncée mettrait en avant les notes douces et sucrées. De plus, le toucher d’une tasse en céramique, plus agréable et plus isolant, contribue à une expérience sensorielle plus plaisante, renforçant la perception de qualité du café. Conclusion Oui, le café a objectivement un meilleur goût dans une tasse en céramique en raison de la neutralité du matériau, de la rétention thermique et de l’impact psychologique sur la perception des saveurs. Pour une expérience optimale, privilégiez une tasse en céramique épaisse et préchauffée avant de servir votre café ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
Les pléonasmes sont des redondances inutiles qui alourdissent la langue. Voici les 10 pléonasmes les plus fréquents à éviter absolument, avec explications : 1. Monter en haut Pourquoi c'est un pléonasme ? Monter signifie déjà aller vers le haut. Dire "monter en haut" est donc une répétition inutile. Corriger par : Monter tout court. 2. Descendre en bas Pourquoi c'est un pléonasme ? Descendre implique un mouvement vers le bas, donc inutile de préciser "en bas". Corriger par : Descendre. 3. Prévoir à l'avance Pourquoi c'est un pléonasme ? Prévoir signifie anticiper quelque chose avant qu'elle ne se produise. "À l'avance" est donc superflu. Corriger par : Prévoir. 4. Réserver à l'avance Pourquoi c'est un pléonasme ? Réserver, c'est bloquer quelque chose en avance, donc inutile de rajouter "à l'avance". ✅ Corriger par : Réserver. --- 5. Un petit détail 🔹 Pourquoi c'est un pléonasme ? Un détail est, par définition, quelque chose de mineur. Dire "petit détail" est donc une exagération. Corriger par : Un détail. 6. Une bonne amélioration Pourquoi c'est un pléonasme ? Une amélioration signifie une progression positive. Rajouter "bonne" est inutile. Corriger par : Une amélioration. 7. S'avérer vrai Pourquoi c'est un pléonasme ? Le verbe s'avérer signifie se révéler exact. Dire "s'avérer vrai" est donc une redondance. Corriger par : S'avérer. 8. Opposer un refus Pourquoi c'est un pléonasme ? Refuser, c'est déjà s'opposer à quelque chose. Corriger par : Refuser. --- 9. Un tri sélectif Pourquoi c'est un pléonasme ? Trier implique déjà une sélection, donc "sélectif" est redondant. Corriger par : Un tri. 10. Collaboration mutuelle Pourquoi c'est un pléonasme ? Une collaboration implique forcément une réciprocité entre plusieurs parties. Corriger par : Collaboration. Ces pléonasmes sont courants dans le langage quotidien, mais en les évitant, votre français sera plus fluide et élégant ! 🚀 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
Ce phénomène a une explication scientifique, liée à la biologie du sommeil, à la mémoire et même à l’évolution. Le rôle du sommeil paradoxal Nos rêves les plus intenses, qu’ils soient positifs ou négatifs, se produisent principalement pendant le sommeil paradoxal, une phase où l’activité cérébrale est proche de l’éveil. Les cauchemars, eux, surviennent souvent en fin de nuit, lorsque cette phase est plus longue. Comme nous nous réveillons plus fréquemment après un cauchemar, il est plus facile de s’en souvenir. En revanche, un rêve agréable peut s’effacer rapidement si nous replongeons dans un sommeil profond. Une question d’émotions et de mémoire Les émotions jouent un rôle crucial dans la mémoire. Le cerveau est conçu pour mieux enregistrer les événements marquants, notamment ceux liés à la peur ou au stress. C’est un héritage évolutif : nos ancêtres devaient retenir les expériences dangereuses pour éviter de répéter des erreurs fatales. Un cauchemar, qui active des émotions intenses comme l’anxiété ou la panique, a donc plus de chances de rester gravé dans notre mémoire. Un mécanisme d’adaptation évolutif Certains chercheurs pensent que les cauchemars servent de « simulation » pour nous préparer à affronter des situations menaçantes. Ce serait une sorte d’entraînement mental, permettant d’anticiper les dangers et d’améliorer nos réactions face à eux. Ce biais expliquerait pourquoi notre cerveau accorde plus d’importance aux scénarios négatifs qu’aux rêves paisibles. Un phénomène amplifié par le stress Le stress et l’anxiété favorisent les cauchemars. Une journée éprouvante ou des préoccupations importantes peuvent influencer notre activité cérébrale nocturne et générer des rêves plus angoissants. À l’inverse, un état d’esprit détendu favorise les rêves agréables, mais comme ils suscitent moins d’émotions intenses, ils s’effacent plus rapidement. En résumé Si nous avons l’impression que les cauchemars reviennent plus souvent que les rêves positifs, c’est parce qu’ils nous marquent davantage. Leur intensité émotionnelle, leur survenue en fin de nuit et leur rôle évolutif font qu’ils restent plus facilement en mémoire. Finalement, notre cerveau met en avant ces expériences pour mieux nous protéger… même si cela signifie parfois des nuits agitées ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
Le cabinet fantôme (shadow cabinet) est une institution politique propre au système parlementaire britannique. Il s'agit d'un groupe de députés de l'opposition qui forment un gouvernement alternatif en attente de pouvoir. Son rôle est d’offrir une opposition structurée au gouvernement en place et de se préparer à gouverner en cas de victoire aux élections. Composition et fonctionnement Le cabinet fantôme est généralement dirigé par le chef de l’opposition, qui est souvent le leader du principal parti d’opposition (actuellement le Parti travailliste lorsque les conservateurs sont au pouvoir, et inversement). Il est composé de "ministres fantômes" (shadow ministers), qui sont désignés pour suivre et critiquer le travail des ministres en exercice dans le cabinet officiel. Chaque ministre fantôme est chargé d'un domaine spécifique, comme les affaires étrangères, l’économie ou l’éducation. Leur mission consiste à : - Scruter et critiquer les politiques mises en place par le gouvernement. - Proposer des alternatives politiques crédibles. - Se préparer à assumer ces fonctions en cas de victoire électorale. Le cabinet fantôme reflète donc en grande partie la structure du gouvernement en place, permettant aux citoyens d’identifier qui pourrait occuper les postes clés en cas d'alternance. Un rôle crucial dans la démocratie parlementaire Le système du cabinet fantôme a plusieurs avantages : 1. Assurer un contre-pouvoir efficace En attribuant à des figures de l'opposition des responsabilités précises, il permet un débat parlementaire plus structuré et des critiques argumentées face au gouvernement. 2. Préparer la relève Les membres du cabinet fantôme gagnent en expérience et en visibilité, ce qui facilite une transition fluide s'ils accèdent au pouvoir après des élections. 3. Offrir un choix clair aux électeurs En proposant un programme alternatif concret, le cabinet fantôme aide les citoyens à comparer les politiques des différents partis. Exemples récents Lorsque Keir Starmer, leader du Parti travailliste, était chef de l'opposition, il dirigeait un cabinet fantôme chargé de critiquer et de proposer des alternatives aux politiques des conservateurs dirigés par Rishi Sunak. En somme, le cabinet fantôme est une institution-clé du modèle parlementaire britannique, garantissant un débat politique de qualité et une transition fluide en cas de changement de gouvernement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
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Choses à Savoir - Culture générale
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Les bouchons de vin en liège sont utilisés depuis des siècles en raison de leurs propriétés uniques qui permettent de conserver et d’améliorer le vin en bouteille. Ce matériau naturel, extrait de l’écorce du chêne-liège (Quercus suber), offre des avantages essentiels pour la préservation du vin. Les propriétés du liège Le succès du liège comme bouchon repose sur plusieurs caractéristiques physiques et chimiques : 1. Élasticité et compressibilité Le liège est un matériau très souple qui peut être compressé pour s’adapter parfaitement au goulot d’une bouteille. Une fois en place, il se dilate légèrement pour assurer une étanchéité efficace, empêchant les fuites tout en permettant une légère interaction avec l’oxygène. 2. Imperméabilité Grâce à la subérine, une substance cireuse naturellement présente dans le liège, ce matériau est résistant aux liquides, empêchant ainsi les fuites et la contamination du vin par des agents extérieurs. 3. Légère perméabilité à l’oxygène Un des rôles essentiels du bouchon en liège est de permettre une micro-oxygénation du vin. Contrairement aux bouchons synthétiques ou à vis, il laisse passer de très faibles quantités d’oxygène, ce qui contribue à l’évolution des arômes et au bon vieillissement du vin. 4. Résistance aux variations de température et aux moisissures Le liège est naturellement résistant aux attaques fongiques et aux variations climatiques, ce qui en fait un matériau idéal pour des conditions de stockage variables. Une tradition historique L’usage du liège pour boucher les bouteilles de vin remonte au XVIIe siècle, lorsque Dom Pérignon, moine bénédictin, remplaça les chevilles de bois et de tissu par du liège pour conserver l’effervescence de son champagne. Ce matériau s'est rapidement imposé dans toute l'industrie viticole. Des alternatives émergentes Bien que le liège reste privilégié, des alternatives comme les bouchons en plastique, en verre ou les capsules à vis ont été développées pour répondre aux problèmes liés au goût de bouchon (contamination par le TCA, une molécule qui altère les arômes). Cependant, le liège demeure le choix favori pour les vins de garde en raison de son rôle dans le vieillissement et sa durabilité. Ainsi, le bouchon en liège est un choix alliant tradition, performance et écologie, car il provient d’une ressource renouvelable et biodégradable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
L’effet témoin, ou effet du spectateur, est un phénomène psychologique qui explique pourquoi les individus sont moins enclins à intervenir en situation d’urgence lorsqu’ils sont en présence d’autres témoins. Ce concept a été largement étudié en psychologie sociale et trouve son origine dans un fait divers tragique des années 1960. Origine et expérimentation L'effet témoin a été mis en évidence après l’assassinat de Kitty Genovese en 1964 à New York. La jeune femme a été attaquée en pleine rue, et malgré la présence de nombreux témoins, personne n’a réagi immédiatement. Cette affaire a suscité un vif intérêt dans la communauté scientifique, incitant les psychologues John Darley et Bibb Latané à mener des expériences pour comprendre ce phénomène. Ils ont découvert que plus le nombre de témoins est élevé, moins il y a de chances qu’une personne intervienne. Ce paradoxe repose sur plusieurs mécanismes psychologiques. Les mécanismes en jeu 1. Dilution de la responsabilité : Lorsqu’une personne est seule face à une urgence, elle se sent directement responsable. Mais si plusieurs témoins sont présents, chacun a tendance à penser que quelqu’un d’autre va agir, ce qui réduit la probabilité d’intervention. 2. Conformité sociale : Dans une situation d’incertitude, les individus observent les réactions des autres pour déterminer la conduite appropriée. Si personne ne bouge, on en conclut que l’intervention n’est pas nécessaire. 3. Peur du jugement : L’anxiété sociale joue un rôle important. Les témoins peuvent craindre de mal interpréter la situation et d’être ridiculisés s’ils réagissent de manière inappropriée. 4. Diffusion de la compétence : Une personne peut se sentir peu qualifiée pour agir, pensant que d’autres spectateurs, potentiellement plus compétents (médecins, policiers), sont mieux placés pour intervenir. Comment contrer cet effet ? Pour encourager l’intervention des témoins, il est conseillé de : - Désigner une personne précise plutôt que de lancer un appel général (« Vous, en veste rouge, appelez les secours ! »). - Briser l’inertie en étant le premier à réagir, incitant ainsi les autres à suivre. - Sensibiliser le public à l’effet témoin pour réduire sa force. L’effet témoin illustre ainsi comment notre comportement est influencé par la présence des autres et souligne l'importance d'une prise de conscience pour surmonter cette passivité collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
L’effet cygogne est une illustration humoristique mais pédagogique de la confusion entre corrélation et causalité, deux concepts essentiels en statistiques. Il tire son nom d’une anecdote fictive selon laquelle on aurait observé que les naissances humaines augmentaient dans les régions où il y avait beaucoup de cigognes, ce qui aurait conduit certains à conclure, à tort, que les cigognes apportaient les bébés. Corrélation vs causalité : quelle différence ? Corrélation : C’est une association ou un lien statistique entre deux phénomènes. Par exemple, si les ventes de glaces augmentent en même temps que les noyades, on peut dire qu’il existe une corrélation entre ces deux événements. Causalité : C’est une relation de cause à effet. Si un événement en provoque un autre, il y a causalité. Par exemple, manger trop de sucre provoque une augmentation du taux de glycémie, c’est une causalité. La confusion entre les deux survient lorsqu’on interprète une corrélation comme une preuve qu’un événement en est la cause de l’autre. Or, une corrélation peut être fortuite, ou bien les deux phénomènes corrélés peuvent être influencés par une cause commune. Exemple classique de l’effet cygogne Dans certaines régions rurales d’Europe, on a constaté que le nombre de cigognes était plus élevé dans les zones où les taux de natalité étaient également plus importants. Cela est dû à une corrélation : ces deux phénomènes se produisent dans des zones rurales où les grandes familles sont plus courantes et où les cigognes trouvent des habitats favorables. Ce n’est pas la présence de cigognes qui "cause" les naissances, mais un facteur commun (les zones rurales) qui explique cette relation. Pourquoi l’effet cygogne est-il important ? Éviter les conclusions hâtives : Dans les sciences, en particulier en économie, sociologie et santé publique, il est essentiel de ne pas confondre corrélation et causalité, sous peine de tirer des conclusions erronées. Prendre en compte les variables confondantes : Ce sont des facteurs externes qui influencent les deux phénomènes corrélés. Par exemple, dans l’exemple des glaces et des noyades, la chaleur estivale est la variable confondante. Conclusion L’effet cygogne est une métaphore qui met en garde contre l’interprétation incorrecte des corrélations. Comprendre la différence entre corrélation et causalité est crucial pour éviter les erreurs de raisonnement, particulièrement dans l’analyse de données et la prise de décisions fondées sur ces analyses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
Dans le contexte d’une bibliothèque, l’Enfer désigne une section particulière où sont conservés des ouvrages considérés comme interdits, immoraux ou subversifs, souvent en raison de leur contenu érotique, politique ou religieux. Ce terme, chargé de mystère, reflète une volonté historique de préserver ces textes tout en les mettant à l’écart du grand public. Voici une explication détaillée de ce concept. Origine du terme "Enfer" Le mot "Enfer" a été utilisé pour la première fois au XIXᵉ siècle, notamment dans les bibliothèques françaises, comme la Bibliothèque nationale de France (BnF). Cette appellation fait référence à l’idée que ces ouvrages, jugés scandaleux ou dangereux, étaient relégués dans un espace "souterrain", hors de la portée du public, presque comme des âmes damnées. Les ouvrages enfermés dans cette section étaient souvent signalés comme "non communicables" et accessibles uniquement à des chercheurs autorisés ou à des personnes avec une permission spéciale. Quels types d’ouvrages trouve-t-on dans l’Enfer ? 1. Littérature érotique et pornographique : L’Enfer était principalement destiné à abriter des livres, manuscrits et gravures jugés indécents ou contraires à la morale, tels que des œuvres à caractère érotique ou pornographique. Par exemple : Les écrits du Marquis de Sade, comme Les Cent Vingt Journées de Sodome. Les illustrations érotiques d’artistes comme Gustave Doré ou Félicien Rops. 2. Œuvres politiquement ou religieusement controversées : Certains textes jugés subversifs ou menaçant l’ordre établi ont également été placés dans l’Enfer. 3. Manuscrits rares ou précieux : Bien que ce ne soit pas leur vocation première, certaines bibliothèques incluaient dans l’Enfer des documents précieux pour mieux les protéger. Pourquoi une telle section ? 1. Protection de la moralité : À une époque où la censure était forte, l’Enfer servait à protéger la société (en particulier les jeunes) contre les "mauvais" livres. 2. Préservation des œuvres : Plutôt que de détruire les ouvrages controversés, on les conservait dans des espaces restreints pour des besoins historiques, artistiques ou scientifiques. 3. Contrôle des accès : Les bibliothécaires exerçaient un contrôle strict sur ces œuvres, n’autorisant leur consultation que dans des cas spécifiques. L’Enfer aujourd’hui Avec la libéralisation des mœurs et l’évolution de la censure, les ouvrages de l’Enfer sont désormais accessibles dans de nombreuses bibliothèques, parfois exposés dans des collections spéciales. À la BnF, par exemple, les documents de l’Enfer ont été intégrés dans les fonds généraux, tout en conservant leur caractère historique. Ces œuvres témoignent d’un passé où la lutte entre liberté d’expression et contrôle moral était particulièrement vive. Conclusion L’Enfer dans une bibliothèque n’est pas une simple section : c’est un symbole de la censure, de la moralité fluctuante des sociétés, et de la nécessité de préserver le patrimoine culturel, même lorsqu’il dérange. Aujourd’hui, il nous rappelle que certains livres, autrefois bannis, sont devenus des témoins précieux de l’histoire littéraire et artistique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
Le fusil de Tchekhov est un principe dramaturgique et littéraire, formulé par le célèbre écrivain et dramaturge russe Anton Tchekhov. Ce concept stipule que chaque élément introduit dans une histoire doit avoir une utilité ou une signification, sous peine de distraire inutilement le spectateur ou le lecteur. En d'autres termes, tout ce qui est montré ou mentionné doit contribuer à l'intrigue, au développement des personnages, ou au dénouement de l'histoire. Origine de l'expression Tchekhov a expliqué ce principe à travers une métaphore : "Si, dans le premier acte, vous accrochez un fusil au mur, alors, au second ou troisième acte, il doit être tiré. Sinon, ne le mettez pas là." Cette phrase illustre l'idée que tout détail ou élément narratif doit avoir une raison d'être dans l'histoire. Si un objet ou une information est introduit sans conséquence ou résolution, cela peut laisser le lecteur frustré ou donner l'impression d'une narration mal construite. Comment fonctionne le fusil de Tchekhov ? 1. Introduction d’un élément : Un objet, une phrase, ou un détail est mentionné ou mis en avant dans une scène. 2. Anticipation créée : Le public ou le lecteur s’attend inconsciemment à ce que cet élément ait un rôle à jouer dans l’intrigue. 3. Révélation ou résolution : Plus tard dans l’histoire, cet élément est utilisé ou révélé pour justifier son existence, souvent de manière cruciale. Exemple : Si un personnage trouve une clé mystérieuse dans un tiroir au début d’un roman, le lecteur s’attend à ce que cette clé ouvre quelque chose d’important plus tard. Applications dans la narration Le fusil de Tchekhov est souvent utilisé : En littérature : Pour créer des intrigues cohérentes et bien rythmées. Au cinéma et au théâtre : Pour éviter des éléments inutiles dans une mise en scène. Dans les séries et romans policiers : Pour planter des indices subtils qui auront un rôle clé dans le dénouement. Pourquoi est-ce important ? Le fusil de Tchekhov est essentiel pour éviter les éléments superflus et maintenir l’attention du public. Il favorise une narration économique et efficace, où chaque détail a un but, renforçant ainsi la tension dramatique et l’engagement du spectateur. Conclusion Le fusil de Tchekhov n’est pas simplement une règle, mais un outil permettant de structurer une histoire de manière logique et satisfaisante. En suivant ce principe, les narrateurs s'assurent que chaque détail compte, enrichissant ainsi l'expérience du lecteur ou du spectateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
 
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